Dans un contexte mondial où la compétitivité repose de plus en plus sur l'agilité numérique, et face au déferlement de l'intelligence artificielle (IA) sur l'économie mondiale, les entreprises africaines, qu'elles soient agricoles, industrielles ou artisanales, doivent impérativement embrasser la transformation digitale. Au Sénégal, en Côte d'Ivoire, au Cameroun, au Maroc et partout sur le continent, cette transition est cruciale pour répondre aux défis économiques actuels et futurs. L’Afrique du Nord entame une politique de partenariats publics-privés sur des modèles volontaires… et le continent fait tout pour avancer : une vraie transition s’engage. Cette indispensable transformation digitale accélérée est-elle en marche sur le continent africain ?
Le manque d’infrastructures peut-il devenir un avantage ?
Le manque d’infrastructures, par le passé une faiblesse pour le continent, pourrait-il devenir sa force ? En effet, pendant que l'Europe dépense des sommes colossales pour maintenir des infrastructures vieillissantes (ADSL, téléphone filaire, câble...), l'Afrique se tourne directement vers la 5G et le haut débit sans fil, s'affranchissant ainsi du besoin non seulement d'investir dans ces infrastructures coûteuses pour les économies nationales, mais aussi du besoin de les maintenir en bon état pendant des décennies. Les données récentes suggèrent que l'accélération de la transformation est bien réelle. Selon la GSMA, le taux d'adoption de la 5G en Afrique subsaharienne devrait passer de 0,2 % en 2022 à 17 % en 2030, soit environ 226 millions de connexions. Cette croissance est soutenue par une augmentation significative du nombre d'abonnés aux smartphones, qui devrait atteindre 88 % du total des connexions dans la région d’ici 2030, contre 51 % en 2022. Par ailleurs, l’économie numérique africaine est en pleine expansion. D'ici 2025, elle devrait représenter 5,2 % du PIB du continent, soit environ 180 milliards de dollars. Cette croissance est alimentée par des investissements massifs dans les infrastructures numériques, qui ont attiré 47 milliards de dollars de capital-investissement entre 2012 et 2023. Or, ces technologies, pour fonctionner, n'ont pas nécessairement besoin des anciennes infrastructures, du moins pas complètement. Elles peuvent être mises en place de manière presque native. Ainsi, l’Afrique, en contournant les étapes intermédiaires de développement technologique qui ont ralenti et alourdi la digitalisation du vieux continent européen, pourrait bien transformer son ancien handicap en avantage stratégique, en adoptant directement les technologies de pointe et en accélérant sa transformation digitale.
Une pression concurrentielle mondiale accrue et des initiatives publiques en soutien
La mondialisation intensifie la concurrence, mettant en lumière les écarts technologiques entre les entreprises africaines et leurs homologues internationales. Par conséquent, les entreprises qui tardent à adopter les technologies numériques risquent de perdre des parts de marché, tant au niveau local qu'international. Face à cette réalité, les gouvernements ouest-africains par exemple reconnaissent l'importance de la digitalisation. Des programmes nationaux, tels que le Programme d'Appui à l'Amélioration du Climat des Affaires en Côte d'Ivoire, visent à faciliter cette transition. Cependant, la mise en œuvre efficace de ces initiatives nécessite des outils adaptés pour accompagner les entreprises dans leur transformation.
Quelle adoption du numérique par les entreprises en Afrique ?
Au Cameroun, environ 70 % des entreprises ont adopté des innovations technologiques, contre 60 % en Côte d'Ivoire et 40 % au Sénégal. En Côte d'Ivoire, 90 % des PME sont conscientes des risques liés à la cybersécurité, mais 67 % d'entre elles estiment ne pas être concernées, se considérant comme trop petites pour être ciblées. En Afrique de l'Ouest, le taux d'adoption des services mobiles haut débit reste inférieur à 40 %, principalement en raison de prix de détail trop élevés. Néanmoins, le taux de pénétration d'Internet en Afrique subsaharienne est passé de moins de 1 % en 2000 à 43 % aujourd'hui. Quel est l'impact économique de ces tendances ? Au Sénégal, par exemple, la stratégie "Sénégal Numérique 2025" a permis de créer 140 000 emplois directs et indirects, avec une contribution du numérique au PIB atteignant 10 %. De plus, la disponibilité de l'internet mobile est associée à une augmentation de 14 % de la consommation des ménages et à une réduction de 10 % de l'extrême pauvreté.
Des initiatives soutenues par des investissements publics
La Banque mondiale a approuvé un programme de 266,5 millions de dollars pour améliorer l'accès à Internet en Gambie, en Guinée, en Guinée-Bissau et en Mauritanie, visant à promouvoir un marché numérique unique en Afrique de l'Ouest. Le Cameroun, de son côté, a investi la somme colossale de 30 milliards de FCFA en 2023 pour renforcer son économie numérique, témoignant de l'engagement du pays dans la transformation digitale. Et ce n’est pas tout : en Afrique, les fintechs représentent 42 % des financements des start-up, avec des entreprises comme Wave, active au Sénégal et en Côte d'Ivoire, qui a levé 200 millions de dollars en 2021. Malgré ces avancées, des défis subsistent, notamment en matière de régulation, de cybersécurité et de formation aux compétences numériques, essentiels pour une transformation digitale inclusive et durable.
L'Afrique du Nord : enjeux, avancées et perspectives d’évolutions
L'Afrique du Nord, comprenant le Maroc, l'Algérie, la Tunisie, la Libye et l'Égypte, se distingue par une dynamique numérique en constante évolution. Cette région, riche en potentialités, fait face à des défis spécifiques tout en enregistrant des avancées notables dans sa quête de transformation digitale. En 2021, environ 57 % des entreprises en Afrique du Nord disposaient d'un site Internet, avec une proportion de 47 % pour les petites entreprises, 67 % pour les moyennes et 80 % pour les grandes. La Tunisie se positionne en tête de l'adoption de l'IPv6 avec 17 % du trafic Internet, surpassant le Maroc (3,2 %) et l'Algérie (0,8 %). Par ailleurs, des initiatives et investissements publics, ainsi que des stratégies nationales, font levier. Par exemple, le Maroc a lancé le programme "Maroc Digital 2020" visant à renforcer l'économie numérique et à améliorer l'accès aux services publics en ligne. Le GITEX Africa, organisé à Marrakech, rassemble des leaders technologiques, des innovateurs et des décideurs politiques pour promouvoir la transformation numérique sur le continent. Une force pour l’avenir à court et moyen terme.
Impact économique du digital : quels défis à surmonter pour l'Afrique du Nord ?
Au Maroc, le marché du commerce électronique a atteint 9,6 milliards de dirhams en 2023, avec une projection de 12 % du commerce de détail d'ici 2025. La digitalisation favorise la création d'emplois de qualité, notamment dans les secteurs des technologies de l'information et de la communication (TIC), contribuant ainsi à la croissance économique régionale. Cependant, l'Afrique du Nord souffre de cadres réglementaires parfois contradictoires ou incohérents qui limitent la collaboration transfrontalière et freinent l'innovation. De plus, malgré une bonne couverture Internet, des disparités subsistent, notamment entre les zones urbaines et rurales, ainsi qu'entre les sexes en matière d'accès aux technologies numériques.
L’Afrique va plus loin…
La transformation digitale en Afrique s'étend bien au-delà de l'Afrique de l'Ouest et du Nord, touchant également des pays tels que le Tchad, le Niger, le Burkina Faso, le Mali, la République centrafricaine et la République démocratique du Congo. Dans ces nations, la digitalisation devient un levier essentiel pour le développement économique et social. Au Tchad, des initiatives gouvernementales visent à améliorer l'accès à Internet et à promouvoir l'utilisation des technologies de l'information et de la communication (TIC) dans les services publics. Le Niger, quant à lui, a lancé des programmes pour intégrer le numérique dans l'éducation et l'administration, cherchant à moderniser ses infrastructures et à renforcer les compétences numériques de sa population. Au Burkina Faso et au Mali, la digitalisation des services financiers a connu une croissance notable, avec l'adoption croissante du mobile money facilitant les transactions pour les populations rurales et urbaines. La République centrafricaine et la République démocratique du Congo investissent également dans des projets visant à améliorer la connectivité et à encourager l'innovation numérique, malgré des défis liés à l'infrastructure et à la stabilité politique.
Ces efforts montrent une volonté commune de ces pays d'Afrique francophone de s'engager dans la transformation digitale, reconnaissant son importance pour stimuler la croissance économique, améliorer l'efficacité des services publics et favoriser l'inclusion sociale. Des partenariats avec des organisations internationales et des investissements dans les infrastructures numériques sont essentiels pour soutenir cette transition et assurer un développement durable à long terme.
L'IA impose une nouvelle accélération.
L'émergence rapide de l'intelligence artificielle (IA) à l'échelle mondiale représente à la fois une opportunité et un défi majeur pour l'Afrique.
Dans des secteurs tels que les centres d'appels, l'IA transforme profondément les modèles opérationnels. Des études indiquent que d'ici 2030, environ 40 % des tâches dans le secteur africain de l'externalisation des processus métier (BPO) pourraient être automatisées, affectant particulièrement les postes occupés par les jeunes et les femmes. Bien que l'IA puisse améliorer la productivité (certaines recherches montrent une augmentation de 14 % de l'efficacité des agents de centres d'appels grâce à l'IA générative), elle présente également un risque de suppression d'emplois si des stratégies d'adaptation ne sont pas mises en place.
Sur le plan industriel, l'IA permet aux pays développés d'automatiser des processus de fabrication, réduisant ainsi leur dépendance à la main-d'œuvre bon marché. Cela pourrait compromettre la compétitivité des nations africaines dans les chaînes de valeur mondiales, en particulier si elles ne parviennent pas à intégrer l'IA dans leurs propres processus industriels. Le risque est que l'Afrique reste cantonnée à des segments à faible valeur ajoutée, tandis que les pays avancés consolident leur position dans les segments supérieurs grâce à l'IA.
Pour éviter un tel scénario, il est impératif que l'Afrique adopte une approche proactive en matière d'IA. Cela implique des investissements dans les infrastructures numériques, la formation de talents spécialisés et l'élaboration de politiques favorables à l'innovation. Sans une adoption stratégique de l'IA, le continent risque de ralentir sa transformation digitale et de creuser davantage le fossé technologique avec les économies avancées.
Scénario catastrophe : l'impact de l'IA sur les emplois des centres d'appels en Afrique du Nord
L'essor fulgurant de l'intelligence artificielle (IA) dans les services clients à l'échelle mondiale menace directement l'un des piliers de l'emploi en Afrique du Nord : les centres d'appels. Des pays comme le Maroc, la Tunisie et l'Égypte ont bâti une part significative de leur économie sur l'externalisation des services (BPO), en particulier dans les domaines du support client, de la télévente et de l'assistance technique. Cependant, avec l'avènement de l'IA générative et des agents virtuels IA conversationnels multilingues, disponibles par téléphone jour et nuit (par définition), capables de trouver instantanément n'importe quelle réponse à n'importe quelle question, des millions d'emplois traditionnels dans les centres d'appels sont désormais menacés de disparaître.
D'ici 2030, jusqu'à 40 % des tâches dans le secteur africain de l'externalisation des processus métier pourraient être automatisées par l'IA, mettant en danger des centaines de milliers d'emplois, notamment ceux occupés par les jeunes et les femmes. Les entreprises internationales adoptent rapidement des solutions d'IA capables de gérer simultanément des milliers d'appels dans toutes les langues, offrant des réponses cohérentes, instantanées et sans fatigue. Cette efficacité accrue réduit le besoin de personnel humain, rendant obsolètes de nombreux postes dans les centres d'appels traditionnels.
Le Maroc, par exemple, qui est l'un des leaders africains du BPO, avec des dizaines de milliers d'emplois dans les centres d'appels, voit sa position menacée. Les entreprises clientes, cherchant à réduire leurs coûts et à améliorer leur efficacité, pourraient se tourner vers des solutions automatisées, diminuant ainsi la demande de services externalisés. Sans une adaptation rapide, incluant la formation aux compétences numériques et l'intégration de l'IA dans les processus existants, ces pays risquent de perdre leur avantage compétitif.
En conclusion, l'Afrique du Nord fait face à un tournant décisif. L'inaction pourrait entraîner une perte massive d'emplois dans un secteur clé, exacerbant le chômage et les inégalités. Il est impératif que les gouvernements et les entreprises investissent dans la formation, l'innovation et l'intégration de l'IA pour transformer cette menace en opportunité.
Datamensio : le catalyseur de transformation multi-sectoriel
Datamensio se positionne comme la solution innovante pour piloter la transformation digitale des entreprises, c'est la toute première plateforme de ce type au monde.
Datamensio est exploité avec succès par de plus en plus de types de secteurs d'activité : agriculture connectée, industrie 4.0, réglementations et normes, secteur bancaire et financier, cabinets de consulting... la liste s'allonge chaque mois. Datamensio, en tant que plateforme de pilotage de la transformation digitale, offre des outils adaptés aux réalités de toutes les entreprises, européennes comme africaines. Elle permet en effet aux entreprises de toutes tailles de planifier, suivre et évaluer leurs initiatives numériques, tout en tenant compte des spécificités locales.
Les business cases sont très variés, démontrant la pertinence de Datamensio face au besoin de transformation. Mais l'expérience démontre que cette plateforme est un fantastique accélérateur opérationnel et stratégique pour les politiques publiques d'accompagnement à la transformation des entreprises.
Ce n'est pas tout : en démontrant son efficacité pour les consortiums publics-privés en Europe, les chambres de commerce et d'industrie ainsi que les opérateurs de la Commission européenne (EDIH, INTERREGS, Europe Enterprise Network...), Datamensio pourrait bien, entre les mains des "digital leaders" africains, donner une longueur d'avance sans précédent aux politiques publiques de soutien à la transformation des entreprises du continent africain.
En facilitant et accélérant l'adoption progressive des technologies numériques, Datamensio pourrait contribuer d'une manière absolument inédite à renforcer la compétitivité des entreprises africaines sur le marché mondial et leur donner une place toute nouvelle dans la course mondiale à la transformation.
Cette plateforme offre des outils d'audit, de gestion et de suivi des projets de transformation, adaptés aux besoins spécifiques des entreprises africaines. En intégrant des fonctionnalités telles que l'évaluation de la maturité numérique, la modélisation de scénarios et le suivi des indicateurs clés, Datamensio permet aux entreprises de toutes tailles de planifier et d'exécuter leur transformation de manière structurée et efficace, à l'échelle d'une entreprise, d'une région, ou d'un État, comme cela se fait déjà en Europe.
Après avoir apporté une solution aux défis continentaux en Europe, Datamensio pourrait constituer un véritable accélérateur face aux défis uniques auxquels sont confrontées les entreprises africaines, notamment en termes de ressources limitées et de besoins spécifiques. La plateforme propose des solutions flexibles, permettant une adoption progressive des technologies numériques, en tenant compte des contraintes locales et sectorielles.
Vers une compétitivité renforcée
En adoptant des outils comme Datamensio, les entreprises et les institutions africaines, ainsi que leurs "Policy Makers" et décideurs gouvernementaux, peuvent non seulement améliorer leur efficacité opérationnelle, mais aussi renforcer leur position sur le marché mondial. La transformation digitale devient ainsi un levier stratégique pour stimuler la croissance, l'innovation et la résilience économique. Datamensio en est un moteur innovant.
L'avenir digital de l'Afrique : le digital, la cybersécurité, l’industrie 4.0 et bien plus !
L'urgence et l'impact de la transformation digitale pour les entreprises en Afrique, et l'effet des politiques publiques et institutionnelles, se matérialisent en chiffres et en statistiques incontestables. Par exemple, au Sénégal, la stratégie "Sénégal Numérique 2025" a permis de créer 140 000 emplois directs et indirects, avec une contribution du numérique au PIB atteignant 10 % !
De plus, la disponibilité de l'internet mobile est associée à une augmentation de 14 % de la consommation des ménages et à une réduction de 10 % de l'extrême pauvreté.
Cette analyse n’est que partielle, mais elle souligne cependant tout de même l'importance cruciale de la transformation digitale pour renforcer la compétitivité des entreprises en Afrique et assurer leur indépendance dans la course mondiale à la transformation qui se joue actuellement.
Des outils comme Datamensio peuvent jouer un rôle déterminant en accompagnant les entreprises dans cette transition, en facilitant la planification, le suivi et l'évaluation des initiatives numériques, et en apportant les moyens de la mesure des résultats.
La transformation digitale n'est plus une option, mais une nécessité, voire une urgence, pour les entreprises africaines souhaitant rester compétitives. Avec le soutien des institutions publiques et l'utilisation d'outils adaptés comme Datamensio, pour porter et accélérer l'action à grande échelle et mesurer l'impact de ces politiques publiques, cette transition peut être réalisée de manière efficace et durable, ouvrant la voie à une nouvelle ère de développement économique absolument phénoménale pour les 54 États d'Afrique.
Michael Aim
CEO – Co-fondateur
Pour aller plus loin :
A propos de la transition numérique en Afrique :
- "La numérisation présente un immense potentiel économique pour les entreprises africaines de toutes tailles", IFC (Société financière internationale)
Lien : (IFC)(IFC) - "Accélérer la transformation numérique en Afrique de l’Ouest", Banque mondiale
Lien : (banquemondiale.org)(SBS | Banking & Financing Platforms) - "Economie numérique et intelligente : Quels enjeux pour l'Afrique", CIO Mag
Lien : (CIOMAG)(Wikipedia) - "L'Afrique en marche vers une économie numérique prospère : Un potentiel de 180 milliards de dollars à l'horizon 2025", Econuma
Lien : (Econuma)(Econuma) - "Transformation digitale en Afrique : état des lieux", Blog Visiativ
Lien : (Blog Visiativ)(Blog Visiativ) - "Investir dans la transformation numérique en Afrique de l'Ouest", Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)
Lien : (UNDP) - "En Afrique, le décollage des 'fintech'", Le Monde
Lien : (Le Monde.fr)(Le Monde.fr) - "GITEX Africa", Wikipédia
Lien : (Wikipedia)(Wikipedia) - "Portefeuilles numériques et inclusion financière en Afrique", SBS Software
Lien : (SBS | Banking & Financing Platforms)(SBS | Banking & Financing Platforms) - "Afrique Numérique : Transformation technologique pour l'emploi", Banque mondiale
Lien : (banquemondiale.org) - "Priorités politiques pour une digitalisation bénéficiant à tous en Afrique", Union africaine / OCDE
Lien : (African Union) - "Opportunités du numérique dans les entreprises africaines", IFC (Société financière internationale)
Lien : (IFC)(IFC) - "Digitalisation en Afrique francophone : sécurité numérique", Momentech
Lien : (Momentech)(Momentech) - "Technologies numériques - quels sont les pays africains les plus performants ?", Classe Export
Lien : (Classe Export)(Classe Export) - "Les opportunités de la transformation Digitale pour les Entreprises Africaines", Partenaire Succès
Lien : (Partenaire de Succès)(Partenaire de Succès) - "Afrique-Numérique. La BEI appelle à libérer le potentiel d'investissement", Pouvoirs d'Afrique
Lien : (Pouvoirs d'Afrique) - "Anthony Same : 'Un nouveau chapitre de la transformation digitale en Afrique s'est ouvert'", ST Digital
Lien : (ST DIGITAL)(ST DIGITAL) - "ATDA 2024 - Assises de la transformation digitale en Afrique", Les ATDA
Lien : (ATDA)(Wikipedia) - "En Afrique, l'essor de l'édition passe par le numérique", Le Monde
Lien : (Le Monde.fr) - "Cloud Computing Adoption: Opportunities and Challenges for Small, Medium and Micro Enterprises in South Africa", arXiv
Lien : (arXiv)(arXiv) - "E-Commerce in Africa: Divergent Impacts on Rural and Urban Economies", arXiv
Lien : (arXiv) - "Does IT Matter (Now)? A Global Panel Data Analysis of 7 Regions from 2018-2020 on Digitalization and its Impact on Economic Growth", arXiv
Lien : (arXiv) - "Mobile Money: Understanding and Predicting its Adoption and Use in a Developing Economy", arXiv
Lien : (arXiv)
A propos de l'IA :
- "40% Of Tasks In Africa’s Growing Tech Outsourcing Sector May Be Affected By AI By 2030", Mastercard Foundation, https://mastercardfdn.org/en/news/40percent-of-tasks-in-africas-growing-tech-outsourcing-sector-may-be-affected-by-ai-by-2030/(mastercardfdn.org)
- "AI and the Future of Work: Navigating Africa's Job Market Disruptions", Right for Education, https://rightforeducation.org/2025/03/31/ai-and-the-future-of-work-navigating-africas-job-market-disruptions/(Right for Education)
- "AI For Africa? The Best And Worst Of Times", Worldcrunch, https://worldcrunch.com/tech-science/ai-risks-for-africa/(Worldcrunch)
- "AI and the Future of Work in Africa White Paper", arXiv, https://arxiv.org/abs/2411.10091(arXiv)
- "AI and the Future of Work in Africa: How AI Is Redefining Opportunities", NEPAD, https://www.nepad.org/blog/ai-and-future-of-work-africa-how-ai-redefining-opportunities(NEPAD)
- "AI in 2025: The Impact on Call Centers and Why You Need It", Cxperts, https://cxperts.us/2025/01/ai-in-2025-the-impact-on-call-centers-and-why-you-need-it/(cxperts)
- "How AI-powered virtual agents can bolster South Africa's award-winning BPO sector", Intelligent CIO, https://www.intelligentcio.com/africa/2024/03/12/how-ai-powered-virtual-agents-can-bolster-south-africas-award-winning-bpo-sector/(Intelligent CIO)
- "Study says more women than men in Africa will likely lose outsourcing tasks to AI", Associated Press, https://apnews.com/article/7b6a83e5592f78de9c0d38da97f9fbff(apnews.com)
- "AI could impact 40% of Africa's tech outsourcing tasks by 2030: report", Outsource Accelerator, https://news.outsourceaccelerator.com/?p=75453(Outsource Accelerator)
- "Preparing For AI In The BPO And ITES Sector In Africa", Mastercard Foundation, https://mastercardfdn.org/en/our-research/preparing-for-ai-in-the-bpo-and-ites-sector-in-africa/(mastercardfdn.org)
- "Will AI replace jobs in Africa?", BMZ Digital.Global, https://www.bmz-digital.global/en/news/wird-ki-arbeitsplaetze-in-afrika-ersetzen/(BMZ Digital.Global)
- "24 jobs AI will replace in the near future", Techpoint Africa, https://techpoint.africa/guide/jobs-ai-will-replace/(Techpoint Africa)
- "Automation and AI: Implications for African Development Prospects?", Center for Global Development, https://www.cgdev.org/publication/automation-and-ai-implications-african-development-prospects(Center For Global Development)
- "How AI Will Transform Jobs in Africa and Strategies for Mitigating the Impact", LinkedIn Pulse, https://www.linkedin.com/pulse/how-ai-transform-jobs-africa-strategies-mitigating-impact-coutts-4liof(LinkedIn)